Le 31 août 2012, s’est produit un naufrage causant de nombreuses victimes. Ce lourd bilan a-t-il permis à nos autorités de prendre les mesures appropriées pour éviter ce genre de drame?
Pour l’histoire et la mémoire des disparus, ci-dessous l’article de l’hebdomadaire Jeune Afrique publié sur cette tragédie.
Extraits.
 » La pirogue, d’une capacité d’environ 20 places et dotée d’un moteur hors-bord « a chaviré en mer quelques minutes après son départ du quai » de l’île de Kassa (une dizaine de km à l’ouest de Conakry) vendredi après-midi, « les premiers secouristes ont repêché cinq corps et sauvé deux personnes », a expliqué un gendarme, en citant les premiers éléments recueillis après l’accident.
Selon lui, une trentaine de personnes sont portées disparues et étaient recherchées vendredi soir par des équipes de la gendarmerie, de la police et du port de Boulbinet dont relève l’île de Kassa.
Il a indiqué craindre un bilan plus lourd de l’accident car, a-t-il précisé, « il y avait beaucoup de femmes et de nourrissons dans la barque ».
La pirogue effectuait le transport mixte, avec son bord des passagers et des marchandises. Elle s’est renversée « sous le poids des bagages aidé par un vent violent et des vagues. (. . . ) Ce sont les pêcheurs qui sont arrivés les premiers sur les lieux et ont donné l’alerte », a indiqué le gendarme.