La ville de Fria a enregistré en l’espace de soixante douze heures deux accidents mortels dont, le bilan s’élève à trois morts.

Le premier accident survenu le vendredi 07 dont les circonstances restent non élucidées, a coûté la vie à un superviseur de la société de surveillance SGPS du nom de Djely Sory Kouyaté, qui rentrait de son service et, le second accident, quant à lui va coûter la vie à deux personnes; un jeune élève et à la fois taxi-maître et sa passagère également collégienne.

La troisième victime bien que vivante est  dans un état critique, avec un bras fracturé. Ils raccompagnaient  un couple qui venait de célébrer leur mariage ce dimanche 09 août, malgré les interdictions dues à la pandémie de la covid19.

Ces deux tristes et regrettables accidents relancent la problématique de l’insécurité routière à Fria et, plus particulièrement le secteur taxi-moto qui, il faut l’avouer fait beaucoup de dégâts et de pertes en vies humaines. Le secteur est sans doute le plus anarchique de la région: des motards sans immatriculations, ni casque ni chaussures adéquates, vadrouillent dans la cité de l’alumine.
Interrogé sur la question, Abdoulaye Diallo conseiller municipal en charge du secteur transport et sécurité de la mairie explique : « Aujourd’hui c’est les motos qui tuent mais plutôt l’anarchie dans la circulation de façon générale. Nous nous battons pour réglementer bien qu’on nous mette les bâtons dans les roues.》a – t- il dévoilé.
Il faut signaler que la gestion et la réglementation de ce secteur est à l’origine d’un différend entre la commune urbaine de Fria et un groupe de jeunes qui se réclament être des syndicalistes. Ce litige est en passe d’être référé à la justice de paix, pour que le droit soit dit pour permettre à la commune de réglementer le secteur pour sécuriser les usagers : « Nous sommes face à une situation qui rime avec un sabotage de certains cadres tapis dans l’administration, qui jurent par l’échec de l’équipe qui gère aujourd’hui la mairie, parce que, le maire serait issu de l’opposition. C’est la simple raison qui justifierait l’attitude de l’administration face à certaines attitudes de quelques citoyens, qui disent être soutenus par ces derniers comme c’est le cas de ce syndicat monté de toutes pièces. Ils phagocytent les activités et s’accaparent des recettes de la commune pour distribuer à ces administrateurs qui n’ont posé aucun acte de développement dans la localité.» a dénoncé Aliou Bah, conseiller municipal en charge de l’éducation, la santé et l’action sociale.
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