Dans un contexte où des partis comme l’ASMA , le PARENA voire la CODEM prônent la rupture avec le pouvoir, suite aux incidents du 10 juillet, le Parti pour la restauration des valeurs du Mali prend leur contre-pied. A travers un communiqué, la formation présidée par Mamadou Oumar Sidibé part dans le sens du vivre-ensemble, afin que le dialogue prévale face à la situation de l’heure qui n’honore pas l’image du Mali.
Ce sera par le Communique n°025/BEN/PRVM-FASOKO que le parti membre de la majorité présidentielle s’exprimera. Depuis la fameuse tour de Niamakoro, en commune 6 de Bamako, qui abrite le siège national, une réunion du Bureau Exécutif National a tranché. Le PRVM-FASOKO s’est dit « profondément préoccupé par la dégradation de la situation sociopolitique du pays suite à la 3ème manifestation du M5-RFP. Ayant entraîné des scènes de violence, des pertes en vies humaines et de nombreux blessés ».
Très émue, la formation fidèle au Chef de l’État malien a adressé ses condoléances aux familles des victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés. Ce qui ne l’a pas empêché de déplorer la destruction des édifices publics et les biens privés des citoyens. Ce qui amènera le parti qui était engagé à la présidentielle 2018, à condamner avec la dernière énergie, l’utilisation de balles réelles par les forces de l’ordre contre des manifestants.
Si cette entité conduite par Mamadou Oumar Sidibé a vu sa demande de libération dans les plus brefs délais les leaders du M5-RFP acceptée par les autorités, le communiqué aura un point saillant qui interpelle la nation : accélérer la voie du dialogue pour mettre fin à cette situation qui n’honore pas le Mali.
Tels sont les termes du communiqué du PRVM qui reste convaincu que « nous sommes et resterons les enfants de la même famille condamné à vivre ensemble ».
Idrissa KEITA pour JMI
Correspondant particulier de JMI au Mali
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