Le Président du CNOSCG Dansa Kourouma pointe du doigt la responsabilité de l’appareil judiciaire dans le manque de stabilité que connaît le pays et les violences qui se perpétuent pendant la campagne électorale.
Selon l’acteur de la société civile, l’appareil judiciaire guinéenne a été vidé de sa substance par les différents régimes qui se sont succédés au pouvoir : « Je suis indigné par la manière dont l’élite politique réagit à cette violence, qui prépare la mentalité des militants en réglant des comptes par la violence et par la rue. Ce sont des actes d’intolérance  politique dont les acteurs payeront le prix.
D’ailleurs cette justice a été vidée de son contenu par les différents  régimes qui se sont succédé dans ce pays. En réalité si la justice ne peut pas se conformer à la loi, le pays ne sera pas un pays stable », a-t-il déclaré.
Karifa KEITA pour JMI
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