Bah Oury, le président du parti UDRG a, dans une intervention, signifié que son parti ne prendra pas part aux prochaines consultations électorales.
Selon l’ancien ministre de la réconciliation nationale, participer à ces élections serait cautionner une forfaiture déjà mise en branle par le président sortant.
Il dit à vive voix que l’élection présidentielle du 18 octobre prochain est tout sauf démocratique : « L’élection présidentielle projetée le 18 octobre prochain, n’est pas en conformité avec les principes fondamentaux de l’Etat de droit », a – t il déclaré.
Bah Oury remue le couteau dans la plaie de ses pairs politiciens membres du Front national pour la défense de la constitution, en affirmant que prendre part aux élections prochaines est une trahison de la mémoire des victimes des différentes manifestations contre la modification constitutionnelle.
« Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons à qui ce soit. Chaque leader, chaque parti politique agit en fonction de ses intimes convictions et de ses intérêts. Au niveau de l’UDRG, nous restons fidèles à nos engagements que nous avons largement explicités ces derniers moments. Participer à cette élection, ce serait un reniement de nos valeurs et une trahison de la cause pour laquelle nous nous somme investis》, a fait savoir ce doyen du paysage politique  guinéen.
Karifa KEITA pour JMI
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