La Commission électorale nationale indépendante a proposé la date du 18 octobre prochain, pour le premier tour du scrutin présidentiel. Depuis les avis sont divisés au sein de la classe politique et de la société civile.
Aux yeux de certains, il est inadmissible de prétendre avoir une élection crédible, transparente et inclusive dans un tel vide juridique et, et  d’autres pensent qu’il faut y aller en posant des conditions.
C’est à cette dernière catégorie qu’appartiennent Faya Millimono, Sidya Touré, Ousmane Camara et Cellou Dalein Diallo. Tous posent comme conditions: l’annulation du scrutin du 22 mars et l’assainissement du fichier électoral entre autres, pour participer aux élections présidentielles programmées par la CENI le 18 octobre.
Cellou Dalein Diallo au micro  de nos confrères de guineematin.com pose des conditions à remplir pour que les élections en vue soient transparentes et inclusives :  « Nous n’acceptons pas la constitution. Nous ne reconnaissons pas le parlement. Nous exigeons que le scrutin du 22 mars soit annulé. Sans compter que nous avons un problème sérieux avec le fichier électoral qui a été tripatouillé à plusieurs reprises, tout le monde le sait. Nous voulons aller aux élections, mais nous voulons que  toutes les conditions d’un scrutin inclusif, transparent et juste soient réunies. »
En attendant l’ouverture d’un véritable dialogue pour aplanir les divergences, la situation reste tendue, surtout avec l’appel à la mobilisation du FNDC pour le 08 juillet.
Aliou BAH pour JMI
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