Le bras de fer entre le gouvernement guinéen qui tient vaille que vaille à aller aux législatives et référendum couplés, et le FNDC qui assure tout mettre en oeuvre pour empêcher ces élections, qu’il qualifie de « mascarade » et de « coup d’État constitutionnel », pollue complètement la vie sociopolitique guinéenne.
Ce tir aux poignets a fait plus d’une trentaine de mort depuis la mi-octobre 2019.
Des voix s’élèvent à l’international comme au niveau national pour une sortie de crise. Les religieux, l’Union Européenne, la CEDEAO sont tous sur le front de la médiation, en vue de concilier les positions.
Reste à savoir si les interlocuteurs seront flexibles. Car pour l’instant, l chaque partie déroule sourdement et dans un climat de tension son agenda servi sur un plateau d’égos prononcés
Pour l’heure sur le terrain d’autres manifestent dans le cadre de la campagne comme le cas du RPG dans la préfecture de Fria ce mercredi, et le FNDC qui manifeste également à travers la paralysie des activités économiques qui se traduit par la fermeture des boutiques et magasins.
Jusques-à quand, les politiciens vont-ils mené en bateau ?
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