La plateforme ‘’Le Réveil’’, a au cours d’une conférence de presse animé, ce vendredi 12 juillet 2019, pocédé à la maison de la presse, au lancement de l’organisation et à la présentation de ses membres.

Au cours de ce point de presse, la président de la plateforme ‘’Le Réveil’’ M. Abdoul Rahim Diallo, a fait une déclaration devant un parterre de journalistes, au cours de laquelle, il a rappelé que des citoyens guinéens ont décidé en août 2018, de créer une plateforme de la société civile, « destinée à être un cadre de rencontres et d’échanges, en vue d’instaurer l’Etat de droit en Guinée ».

Selon M. Diallo, un constat leur a permis de dire que la Guinée connait, depuis son indépendance en 1958, trois expériences traumatisantes caractérisées par la violation des droits humains, la répression politique et la mal gouvernance.

« Alors que la Guinée offre en Afrique les meilleures perspectives de développement, la succession de ces trois types de régime politique a eu pour résultat de reléguer la Guinée au 15ème rang des pays les plus pauvres de la planète sur les 48 que comptent les Pays Moins Avancés (PMA) selon la terminologie des Nations Unies », déplore-t-il.

Le conférencier a surtout indiqué que la plateforme ‘’le Réveil’’ s’est proposée, de coopérer avec les autres plateformes de la société civile, les syndicats libres de travailleurs et les partis politiques, pour rompre définitivement avec le système de gouvernance hostile à l’Alternance constaté avec les régimes qui, se sont succédé en Guinée depuis son accession à la souveraineté nationale le 28 septembre 1958.

Pour le président de ladite plateforme, la société civile est composée des personnes soucieuses de prendre une part active à la vie politique du pays, mais sans adhérer à un parti politique. Elle est apolitique.

« Il est nécessaire de soumettre notre passé à un examen critique approfondi. Pour cela, il faut organiser un procès pacifique des régimes qui se sont succédé en Guinée pour condamner la violence politique  qui y a sévi au cours de ses 60 ans d’indépendance. Il ne s’agit pas de sanctionner, mais de procéder à une véritable catharsis afin que les visées autoritaires, voire dictatoriales, ne reviennent plus jamais au pouvoir », a conclu M. Abdoul Rahim.

Oumar KEITA pour JMI

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