Quatre mois après l’entrée en vigueur, en fin mars dernier dans six pays de l’espace CEDEAO, du projet free roaming qui est un projet de réduction des coûts d’itinérance des appels téléphoniques, les pays signataires se retrouvent à Conakry pour faire le point du niveau de mise en œuvre du projet.
C’est dans ce cadre qu’un atelier d’évaluation du free roaming qui s’est ouvert ce jeudi 10 jusqu’au vendredi 11 août va permettre, selon le directeur Général de l’autorité de régulation des Postes et télécommunications (ARPT), d’échanger pour aboutir à des recommandations utiles et pertinentes susceptibles d’aider les consommateurs à mieux comprendre le projet.
Entré en vigueur depuis le 31 Mars en Guinée, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal, en Sierra Léone et en janvier 2017 au Togo, ces pays de l’espace CEDEAO sont en conclaves à Conakry pour évaluer l’impact du projet et réaffirmer la volonté politique des chefs d’États qui a été exprimée à travers le programme Smart Africa qui, selon Antigou Cherif DG de l’ARPT, a une seule vision, celle de transformer l’Afrique en un marché numérique unique. Il estime QUE Le Free Roaming est un axe majeur de cette vision.
Le secrétaire exécutif de l’ARTAO (assemblé de régulation des télécommunications de l’Afrique de l’Ouest), Elhadj Lamino Maman a, en substance déclaré qu’au-delà de son aspect d’outil éfficace pour accompagner la CEDEAO dans son intégration sous-régionale, « le roaming free va booster tous les éfforts consentis vers un marché commun, tout en facilitant la libre circulation des biens et services et en améliorant le contrôle de la sécurité des États » a-t-il laissé entendre.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI
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