Dans la préfecture de Fria, bien qu’ouverte par un décret présidentiel, la campagne électorale est presque morose. Depuis la venue du président vendredi dernier qui a été vue pour certains comme le lancement de la campagne du RPG et le meeting tenu par le RDIG au même stade Konko Sylla le lendemain, seules les affiches et quelques panneaux justifieraient la période de campagne.
Les Somborikas sont d’ailleurs dubitatifs sur la tenue de ces élections, vu comment la situation sociopolitique du pays prête à des tensions.
« La campagne passe inaperçue, la ville ne vacille pas comme d’habitude au rythme de la campagne. On ne voit presque pas de signes de campagne sur le terrain. Seuls les médias en parlent. », témoigne Aboubacar Podos Sylla professeur de physique.
Et de renchérir : »l’absence des partis politiques de grande taille, le report, le couplage et le doute sur la tenue des élections font qu’il y a presque pas d’engouement. »
Pour les citoyens ces élections sont presque sans enjeux, du moment où des partis politiques qui sont représentés véritablement sur le plan national ne compétissent pas.
« Nous connaissons tous le terrain politique guinéen. Donc si des partis tels que L’UFDG, UFR, BL, ne participent pas ce que ya pas match. C’est comme quand le barça ou le Real joue contre le Horoya. C’est élections sont tout sauf un compétition électorale », déclare Amadou Sidy Diallo commerçant au marché central de la ville.
En attendant le jour du vote ou autre décret comme le pense certains, les citoyens de Sombori accordent pour le moment, peu de temps à la campagne. Cependant, certains citoyens pensent que ces élections pourraient bizarrement permettre un certain renouvellement de la classe politique guinéenne.
ABF pour JMI
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