M. Magassouba a fait savoir que pour cette session, « il y a eu deux activités phares mais, la plus importante c’était l’organisation d’un atelier à l’intention de 33 journalistes des médias publics et privés à Kindia qui, s’est déroulé du 11 au 12 septembre 2019 ».
Il a indiqué qu’à cette occasion, ils ont initié les journalistes aux notions de droits de l’homme, pour qu’ils puissent être outillés et qu’ils sachent exactement quelles sont les notions de droits de l’homme et quels sont les mécanismes des Nations unies qui s’occupent des droits de l’homme et quelles sont aussi les procédures à l’interne.
« Ensuite au niveau national ils ont été briffés par des formateurs de qualité par exemple celui qui a fait la communication sur la déontologie, sur les médias et question de droits de l’homme, c’est Elhadj Fodé Bouya, formateur émérite qui a fait un développement pertinent et qui a vraiment débattu des questions d’intérêts exprimés par les journalistes et les participants », explique-t-il.
Cette formation a jeté les bases du réseau des journalistes des droits de l’homme, parce qu’ils se sont rendus compte que les notions de droits de l’homme n’étaient pas très bien connues des journalistes, parce que selon lui, il y avait une sorte de méfiance entre l’institution et les journalistes.
« Comme il y avait une incompréhension, nous avons essayé combler cette lacune pour que désormais nous travaillons ensemble afin que les journalistes sachent quand ils sont en face des cas de violations des droits de l’homme, quelle est la responsabilité qui se dégage, comment ils constatent les faits, comment ils peuvent communiquer sans créer de problème », conclu-t-il.
Oumar KEITA pour JMI
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