Au lendemain de sa nomination par un arrêté au poste du vice-président de la commission communication dans le cadre de l’organisation de la CAN 2023 en Guinée, Thierno Sadou Diakité communément appelé ‘’Tino’’ a accordé cette semaine une interview exclusive à la rédaction de ‘’ justinmorel.info’’. Il s’est largement exprimé sur sa nomination et, a lancé un appel pressant aux autorités du pays dans le but d’accélérer les travaux pour être dans le délai fixé par la CAF. Lisez !
Justinmorel.info : La commission d’organisation de la CAN 2023 en Guinée vient d’être mise en place par un arrêté, et vous êtes nommé vice-président de la commission communication. Que dire… ?
Thierno Saidou Diakité : Vous savez, j’ai souvent dit à vos confrères que depuis la mise en place du COCAN 2023, par le Chef de l’Etat le 14 octobre 2016 et la désignation des membres du comité de pilotage le 02 janvier 2017, le COCAN n’était pas encore fonctionnel; pour la simple raison qu’il fallait meubler les 13 commissions spécialisées. Et depuis 48 heures, l’arrêté du premier ministre désignant les membres des 13 commissions spécialisées a été signé le 21 mars 2017 et il a été publié. Je suis donc désigné vice-président de la commission communication, présidée par M. Cheick Fantamady Condé, journaliste et actuel secrétaire général de la Cour constitutionnelle.
C’est un sentiment de satisfaction mais aussi, c’est une lourde responsabilité parce que, nous membres des commissions spécialisées et les membres du comité du pilotage, nous avons la responsabilité de préparer la Coupe D’Afrique des Nations que notre pays va abriter en 2023 et surtout, de la réussir. Nous sommes comptables de l’échec ou de la réussite de cette compétition. Ce qui est une lourde responsabilité et un honneur pour nous qui avons été choisis.
Rappelez-vous qu’il y a 12 millions de Guinéens, le pouvoir central n’était pas obligé de nous faire confiance, donc si on est choisi, c’est une responsabilité qu’il faut mesurer à sa juste valeur. C’est un peu ça mon sentiment.
JMI : Aujourd’hui, cette commission d’organisation qui vient d’être mise en place, n’arrive-t-elle pas en retard, sachant que cette CAN est prévue en 2023 en Guinée ?
TSD : Vous faites bien de le dire, nous accusons malheureusement un certain retard. Parce que, figurez-vous c’est le 14 septembre 2014, que la Guinée a été choisie par le comité exécutif de la CAF, lors de sa réunion ordinaire à Addis-Abeba, pour nous attribuer l’édition de 2023 et depuis, c’est maintenant qu’on finalise la mise en place de la structure qui est chargée de préparer l’organisation de cette compétition africaine. Pratiquement deux ans et demi. Il va falloir travailler d’arrache-pied pour être dans les délais prescrits par le comité exécutif de la CAF.
Alors, j’invite tous les Guinéens à conjuguer leurs efforts avec le COCAN et les commissions spécialisées. Parce que, la Coupe d’Afrique des Nations n’est pas l’affaire uniquement du COCAN et des commissions spécialisées mais plutôt, c’est l’affaire de tous les Guinéens ! On parle de la Guinée, ce n’est pas d’un Guinéen qu’on parle. Donc, chacun est concerné pour la réussite de cette compétition. Il faut donc qu’on s’investisse, qu’on mette de côté nos intérêts personnels pour mériter la confiance que le comité exécutif de la CAF nous a accordée.
Interview réalisée par Léon KOLIE pour JMI
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