La conférence se concentrera sur le rôle clé que la science, la technologie et l’innovation peuvent jouer dans l’amélioration de la productivité et l’accélération de l’industrialisation des économies africaines
Ameenah Gurib-Fakim est la principale oratrice de la Conférence Babacar Ndiaye de cette année. Elle est l’ancienne présidente de Maurice et lauréate 2007 du Prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science ; La conférence se concentrera sur le rôle clé que la science, la technologie et l’innovation peuvent jouer dans l’amélioration de la productivité et l’accélération de l’industrialisation des économies africaines ; La Conférence discutera également des opportunités de collaboration qu’offre la ZLECAf dans le domaine des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STEM) ainsi que des moyens à mettre en œuvre pour que les talents ne quittent pas l’Afrique.

La cinquième édition de la Conférence Babacar Ndiaye se tiendra ce mercredi 20 octobre. Elle réunira des dirigeants des secteurs public et privé, des groupes de réflexion, des universitaires et le grand public pour dialoguer avec la professeure Ameenah Gurib-Fakim, personnalité politique et scientifique de renommée mondiale.

Ameenah Gurib-Fakim a été présidente du Conseil international de l’Union scientifique – Bureau régional pour l’Afrique, avant de devenir la première femme présidente de Maurice. Elle a été lauréate du Conseil économique et social national (2007) et de l’Union africaine pour les femmes et la science.

La crise sanitaire a renforcé le besoin urgent pour l’Afrique d’atteindre l’autosuffisance en médicaments et autres produits manufacturés essentiels, qui ne pouvaient pas être importés au plus fort de la pandémie, soit en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, soit à cause de l’interdiction de les exporter pour pouvoir mieux répondre aux besoins des marchés nationaux.

Tandis que le contenu technologique des produits manufacturés ne cesse d’augmenter, l’écart scientifique de l’Afrique avec le reste du monde sape le processus de transformation économique et exacerbe la dépendance aux importations.

Seuls 2,4 % des chercheurs mondiaux en sciences sont africains, dont 31 % de femmes. La jeunesse africaine doit être responsabilisée pour assurer une transformation durable des économies du continent. « Pendant trop longtemps, la science et la technologie, les moteurs les plus importants du développement économique, ont été négligées en Afrique. Nous ne pouvons pas parler de transformation sans investir dans la science », a déclaré le professeur Benedict Oramah.

La ZLECAf, qui a le potentiel d’accélérer la transformation des économies africaines et de maximiser les bienfaits de l’éducation, pourrait déclencher une révolution scientifique qui soutiendra la diversification des sources de croissance et l’amélioration du bien-être.
La Conférence Babacar Ndiaye de cette année envisagera les possibilités d’investissements africains dans la science, la technologie et l’innovation pour résoudre les problèmes actuels auxquels l’Afrique est confrontée. Elle étudiera aussi la possibilité de créer des industries offrant des débouchés pour les générations présentes et futures.

En plus de l’allocution d’ouverture de la Conférence par la professeure Gurib Fakim, un discours sera prononcé par S.E. Prof. Sarah Anyang Agbor, Commissionnaire de l’UA pour les ressources humaines, la science et la technologie.

La conférence Babacar Ndiaye est devenue, depuis 2017, l’un des moments forts du calendrier d’Afreximbank. Un événement unique en son genre qui sert de lien entre les clients, partenaires, actionnaires et professionnels d’Afreximbank. La Banque est honorée d’accueillir les dirigeants des banques et institutions financières, les capitaines d’industrie, les chefs d’entreprise, les hauts fonctionnaires, les responsables d’organisations internationales, les chercheurs, les membres de la société civile, les représentants du corps diplomatique et des chambres de commerce et d’industrie, etc.

En outre, la Conférence offre une excellente occasion de se connecter avec les membres de la diaspora africaine, les décideurs politiques et économiques, les professionnels du développement, ainsi que les investisseurs intéressés par les opportunités commerciales en Afrique.

Les précédents orateurs incluent les professeurs à l’Université Columbia, Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel d’économie, et Jeffrey D. Sachs, directeur du Center for Sustainable Development ; S.E. Dr Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria; le général William E. « Kip » Ward, ancien commandant américain d’Africom et le Professeur Kishore Mahbubani, Distinguished Fellow, Asia Research Institute et premier doyen de la Lee Kuan Yew School of Public Policy

La Conférence se tiendra virtuellement. Elle est accessible au grand public.
Pour s’inscrire : www.bnl2021.com

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Amadou Labba Sall, asall@afreximbank.com

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À propos d’Afreximbank :
La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.  Depuis sa création, la Banque a beaucoup œuvré pour le soutien aux pays africains en temps de crise. À travers Dispositif d’atténuation de l’impact de la pandémie sur le commerce (PATIMFA) lancé en avril 2020, Afreximbank a décaissé plus de 6,5 milliards de dollars US en 2020 afin d’aider les pays membres à amortir les effets négatifs des chocs financiers, économiques et sanitaires causés par la pandémie de COVID-19. Soutien indéfectible de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Afreximbank a développé un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. Afreximbank collabore avec l’UA et le Secrétariat de la ZLECAf en vue de mettre en place une Facilité d’ajustement visant à aider les pays à participer efficacement à la ZLECAf. Au 31 décembre 2020, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 21,5 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 3,4 milliards de dollars US. La Banque a décaissé plus de 42 milliards de dollars US entre 2016 et 2020. Afreximbank est notée A- par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s et BBB- par Fitch. La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

SOURCE
Afreximbank