La riposte contre le coronavirus entre sa phase vigoureuse, après le décret du chef de l’État interdisant tout mouvement de la capitale vers les provinces et un couvre-feu de vingt-une heure à cinq heures du matin.
Du côté de Fria cette interdiction a été  mise en exécution, nous laisse croire le président du syndicat des transporteurs du côté de Sombori. « Dès après la diffusion du décret, j’ai joint tous les chauffeurs voyageant sur Conakry pour leur dire de ne pas voyager à partir de ce mardi. Je suis là pour veiller au respect de la consigne et pour le moment, comme vous le constatez, tous les véhicules sont garés là, personne n’a bougé et il en sera ainsi jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Moustapha Balbaky au micro du reporter de nos confrères de friaguinee.net.
Beaucoup sont les citoyens qui partagent la peine des chauffeurs qui voient leurs activités bloquées sur la ligne Fria  – Conakry : 《Nous savons tous que c’est pas facile pour eux à partir du moment où, ils ne vivent que de ça. S’ils ne voyagent pas, ils n’auront rien pour subvenir aux besoins de leurs familles. Mais comme c’est une question de maladie, ils faut qu’ils acceptent. 》 a soutenu Alseny Bangoura locataire à la gare routière de Fria.
Même attitude en ville où des policiers ont très tôt le matin intimé la fermeture de certains lieux d’attroupement connus de la ville tels que le café Labé, le bazar et le Ramadan prisé par les enseignants : 《 C’est bien d’empêcher les gens de se regrouper en cette période. Mais il faut que la mesure soit appliquée et élargie à toute la ville. Les policiers viennent fermer quelques cafés pendant que, le marché est bondé et dans les quartiers  et secteurs les lieux habituels d’attroupement continuent à fonctionner. 》, dénonce Aboubacar Sylla professeur de physique.
Il faut tout de même reconnaître qu’il reste beaucoup à faire car, malgré tout, plus de cinq véhicules ont débarqué des passagers,  et la ville grouille encore de monde par endroit.
Bokhidi KENDE pour JMI

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