Les travaux de la 8ème réunion du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la crise libyenne s’ouvrent à Brazzaville, ce jeudi 30 janvier 2020, avec pour principal objectif, d’actualiser la feuille de route de l’Union africaine sur la tenue d’un dialogue inter-libyen comme préalable à tout processus électoral en Libye.

La réunion de Brazzaville devrait réaffirmer la position de l’Afrique sur la tenue du forum de réconciliation nationale et d’actualiser la feuille de route de l’Union Africaine, en vue de sortir la Libye de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2011. Autour de la table, Denis Sassou-N’Guesso qui préside ledit comité, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement et les principaux protagonistes libyens.

La 8ème réunion du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye qui s’ouvre à Brazzaville sous le patronage du président Denis Sassou-N’Guesso, en sa qualité de président dudit comité, est l’une des recommandations de la conférence internationale de Berlin sur la Libye. Elle est l’occasion de réaffirmer la position de l’Afrique, essentiellement axée sur la tenue du forum de réconciliation nationale inter libyen, inclusif, préalable au déroulement des élections libres, crédibles et apaisées.Aperçu de l’imageCes assises procéderont, également, à l’actualisation de la feuille de route de l’Union africaine sur la Libye, en ce qui concerne notamment la mise en place du comité préparatoire et du comité de facilitation ainsi que la définition des modalités d’organisation dudit forum. Les participants à cette 8ème réunion de Brazzaville pourront aussi mettre l’accent sur le dialogue inter-libyen, comme moyen efficace pour parvenir à une réconciliation et une paix durables en Libye.

Dans sa quête de la paix et de la stabilité en Libye, le président du comité de haut niveau s’est employé à mettre en musique la feuille de route découlant de la réunion de ce comité, tenue en janvier 2017, à Brazzaville et approuvée par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, la même année, à Addis-Abeba. Aussi, Denis Sassou-N’Guesso qui croit en la capacité de l’Union africaine à juguler la crise libyenne, a-t-il rencontré à plusieurs reprises le Maréchal Khalifa Haftar, l’un des acteurs majeurs de la crise libyenne dont la dernière remonte, au 23 mars 2017, à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.Les assises de Brazzaville qui s’inscrivent donc dans le cadre des actions menées par l’Afrique pour le règlement du conflit libyen regrouperont les parties intervenant dans le processus de résolution de la crise libyenne, en l’occurrence les chefs d’Etat et de gouvernement du comité de haut niveau, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du conseil de paix et de sécurité, des représentants Nations Unies, ainsi que les représentants des Etats sahélo-sahariens.

Les partenaires internationaux au dossier libyen seront, également, associés à cette réunion, notamment l’Allemagne, la Russie, la France, l’Italie et les Nations Unies.

On signale déjà la présence à Brazzaville du président de la commission de l’UA, Moussa Faaki Mahamat, les chefs d’Etat du Rwanda, de la Mauritanie, du Tchad et de l’Ouganda sont également attendus dans la capitale congolaise.

A cela, il faut ajouter les principaux acteurs de la crise libyenne: le cas du premier ministre libyen, président du Conseil présidentiel, Fayez Al Saraj, d’une importante délégation du chef de l’armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, sans oublier plusieurs membres du gouvernement intérimaire du pays et les représentants du parlement libyen.

Les conclusions de cette réunion pourront être soumises à l’approbation de la 33ème session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, à Addis-Abeba en Ethiopie.

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Congo

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