Le samedi 22 Juin à Alexandrie, le Syli national a livré son premier match des phases finales de la CAN contre Madagascar l’un de ses adversaires du Groupe B. Comme il s’y attendre, cette rencontre ne fut nullement du beurre à couper pour notre onze national. En effet, sur le papier, le Syli national était donné largement favori contre une équipe de Madagascar logée dans les profondeurs du classement FIFA ,108ème.
Le déroulement de ce match inaugural du Syli national a déjoué tous les pronostics. Après un round d’observation durant les dix premières minutes, le temps pour les Malgaches de se mettre en place, en dépit de la possession en faveur des Guinéens, la rencontre ne s’emballait nullement. C’est seulement après la demi-heure de jeu, sur une passe lumineuse de Amadou Diawara, que l’avant-centre Sory Kaba à la limite du hors-jeu, loba le gardien Malgache pour ouvrir le score.
Après les citrons, les Malgaches engagent la partie beaucoup plus en verve que nos joueurs, qui semblent pris d’apathie. Non seulement ils parviennent à égaliser et se donnent le luxe de mener au score. Heureusement pour nous, sur une chevauchée de Ibrahima Traoré, qui est irrégulièrement arrêté dans la surface, la Guinée obtient un pénalty transformé par François Kamano. Les pendules sont ainsi remises à l’heure. Et le match se termine sur le score de parité de deux buts partout.
Avec ce partage de points avec une équipe de second niveau, qui a montré d’intéressantes choses au cours de cette partie, notre onze national a pris de gros risques. Le Nigéria, notre futur adversaire le mercredi 26 juin à 14h30 ayant surclassé le Burundi (1-0) est impérativement à battre si l’on veut rester dans la course pour le second tour. Il n’y a guère de calcul à faire de ce point de vue.
Les enseignements de ce premier match sont sans ambigüité : Paul Put ne rassure toujours pas. Nous n’avons pas encore vu ce Syli maître de son sujet et dominateur. Le jeu produit contre Madagascar était emprunté et pas très construit ; les phases de transition trop lentes n’étaient guère en mesure de déstabiliser la défense adverse. Contre le Nigéria, il va falloir sortir le grand jeu et mettre en place une défense très vigilante. C’est tout le mal que l’on pourrait souhaiter à notre onze national.
Thierno Saïdou DIAKITE
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