Le gouvernement essaie, tant bien que mal, de justifier la hausse du prix des produits pétroliers à la pompe. Selon les autorités guinéennes, le prix moyen du carburant dans les pays voisins comme le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire se situe autour de 11.500 GNF/litre, soit un différentiel de prix de 3 500 GNF/litre. D’où la nécessité de réajuster le prix de vente dans les stations-service…

Des raisons avancées par le gouvernement que réfute le président de la Plateforme du citoyen uni pour le développement (PCUD), Abdourahamane Sanoh qui souhaite savoir «si le Guinéen a le même niveau de vie que l’Ivoirien, le Sénégalais ou le Malien ».

«Comment peut-on dire qu’on n’a pas d’argent alors qu’on multiplie le nombre de portefeuilles ministériels ? », s’est interrogé l’ancien ministre de l’agriculture, qui «trouve cela ‘’incohérent’’ ».

Le numéro 1 de la PCUD s’insurge contre le train de vie de l’Etat. «Aujourd’hui, on a des milliers de véhicules dans le parc automobile de l’Etat, des 4×4 et toutes sortes de véhicules de luxe. Est-ce qu’on ne va pas envisager des réformes qui consistent à rationaliser l’utilisation de ces véhicules ? », s’est -t-il demandé.

En rationalisant l’utilisation des véhicules administratifs, il se dit convaincu que l’administration pourra ainsi réduire «la consommation du carburant sur le budget de l’Etat, le coût des lubrifiants mais aussi des dépenses liées à l’entretien de ces véhicules. « Cela nous permettra aussi de voir si véritablement, nous avons besoin  de tous ces véhicules », a conclu le président de la PCUD au micro de notre reporter

 

Pivi BILIVOGUI pour JMI

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