L’ONG internationale évoluant dans le secteur de la transparence dans les industries extractives, Natural Resource Gouvernance Institute (NRGI) a publié ce mercredi 28 juin 2017, une enquête internationale sur l’indice de gouvernance des ressources naturelles.

Ce sont au total 89 pays évoluant dans le secteur extractif, y compris la Guinée qui ont été couverts par cette enquête. La Guinée qui a déjà une mauvaise réputation dans l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), se retrouve très mal classée dans ce rapport qui a retenu trois critères qui sont : la réalisation de la valeur, la gestion des revenus et les conditions générales de gouvernance qui couvrent tous les aspects de la gouvernance y compris politique.

NRGI place ainsi la Guinée à la 63 e position sur les 89 pays du classement  général, et se retrouve seulement  à la 20 e place en Afrique sur 31 pays du continent !

Par rapport à l’indice composite de gouvernance minière, la Guinée obtient 38 points sur 100 et obtient 24 points sur 100 et se classe à la 78 e place en matière de performance ou de gouvernance globale.Résultat de recherche d'images pour "mines guinée"

Selon Evelyne Tsagué, la directrice adjointe pour l’Afrique de NRGI, « ce rapport est produit dans le but d’attirer l’attention sur les défis liés à la gestion du secteur et vise aussi à servir d’outil de prise de décisions au Gouvernement et au Parlement ». Elle estime que la Guinée a un intérêt dans la publication de ce rapport sur l’indice de la gouvernance minière, principalement au niveau des organisations de la société civile, des universitaires, des étudiants, sur la manière dont les ressources minières sont gérées dans leur pays.

La représentante de NRGI pense que le mauvais classement de la Guinée est lié à l’écart entre les lois existantes et leur mise en application : « En Guinée, il existe pas mal de lois et de règlements, mais ils ne sont pas appliqués même si on peut noter que le cadre légal et règlementaire est insuffisant. Les lois existantes ne sont pas appliquées. Le pays gagnerait à mettre un accent sur la mise en application des textes existants et la publication assez régulière des informations à temps » a-t-elle interpelé.

Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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