La Commission électorale nationale indépendante ( CENI) a proposé le 18 octobre, comme la date pour la tenue du premier tour des élections présidentielles guinéennes.
Pour Bah Oury ex-president de l’UDD, même si l’institution en charge d’organiser cette joute électorale, se veut rassurante, il faudra faire attention au vide juridique qui pose problème et qui, pourra conduire dans l’abîme car, pour lui, il ne peut pas y avoir d’élections transparentes dans une telle situation.
En plus, selon lui, les conditions d’une élection présidentielle transparente et inclusive ne s’y prêtent pas : « Aucune condition n’est réunie pour l’organisation d’une élection présidentielle, pacifique, apaisée, susceptible de recueillir l’assentiment de la population et que le pays s’en sorte dans la paix. Pour aller à une élection présidentielle, il faut d’abord qu’il y’ait l’ordre institutionnel rétabli sur l’ensemble du pays. Si on ne fait pas ça, je vous dis qu’on va directement à la catastrophe! », affirme l’ancien ministre de la réconciliation.
Il craint le chaos et, à observer de près le paysage politique guinéen, ça tout l’air. Les partis politiques sont prêts à en découdre avec le président sortant selon la constitution de 2010, qu’ils considèrent seule légitime, le Front national pour la défense de la constitution se dit n’avoir d’objectif que d’empêcher Alpha Condé de briguer un troisième mandat, et la mouvance par contre, est décidée à accompagner résolument leur leader vers sa troisième magistrature. Les mouvements commencent à fleurir pour ce faire.