En cette période de pandémie, il y a des habitudes et des endroits à risque auxquels les fanatiques devraient faire tout au moins attention.
Des endroits comme les bars café, les gargotes, les bars de consommation d’alcool, les ghettos...sont des endroits où la transmission du coronavirus à un taux élevé de réussite : « Vraiment c’est compliqué ! Nous nous connaissons tous ici et, nous habitués à être dans ce café tous les jours. Donc c’est pas facile de pas venir ici prendre son petit. Il y a plus 10 ans que je prends le café, alors vous comprenez non ? », se justifie le doyen Bangoura, ouvrier à la retraite.
Les raisons sont simples : ces endroits sont le plus souvent bondés de monde et, le plus souvent toutes les personnes qui fréquentent ces milieux utilisent les mêmes objets ou ustensiles. Dans les bars par exemple, plusieurs personnes peuvent faire recours aux mêmes toilettes en un laps de temps, utiliser le même gobelet ou la même tasse, que très souvent les gérants trempent dans de l’eau sale voire rincée aux salives des clients.
Il y a aussi des habitudes à risque comme partager sa mèche de cigarette, le fait de se passer du joint « chanvre indien», se servir du mouchoir d’autrui, toucher le téléphone d’une connaissance, la fréquentation des maquis et bars café, etc. sont entre autres des habitudes auxquelles nous devons faire abstention pour éviter de se contaminer du covid 19. « Mon frère ici c’est le ghetto. Tout le monde est frère et amis ici. On partage tout ensemble. Bien sûr il y’a une maladie à l’heure là mais c’est Dieu qui est Grand. », nous a répondu un jeune qui requiert l’anonymat dans le secteur Banankoro.
Les autorités doivent faire mieux dans la sensibilisation, surtout que la plupart des Guinéens ont plus confiance à la théorie du complot qu’à la réalité. Certains d’ailleurs ne se gênent pas de dire que le coronavirus est « la maladie des gouvernants ou des patrons ».
En période d’une crise sanitaire d’une telle ampleur, les autorités doivent se rappeler que plus de 60% de leur population est analphabète. D’où l’impératif de respecter les mesures-barrières édictées par les autorités sanitaires et administratives.