Peut-on répondre à une interrogation par une autre interrogation ? Les professeurs répondront non ! C’est pourtant par des questions que le professeur Alpha Condé répondra aux journalistes.
À la question de savoir s’il sera candidat en 2020, le « fama » national a, à son tour, posé une question aux journalistes : « D’autres pays n’ont-ils pas changé de constitution une fois, deux fois, trois ou quatre fois ? ».
Il se montre anticolonialiste à l’image de Mugabé, en accusant la communauté internationale… Cette position d’Alpha Condé se jusfierait par la mise en garde de la communauté internationale, de la CEDEAO et de l’UA.
En plus à travers cete interview le chef de l’État guinéen tente de rassurer son camp. En répondant sous un autre angle sur la question d’un éventuel mandat, le locataire de Sekhoutoureya dit cette fois-ci que c’est son parti, le RPG, qui saura répondre à cette interrogation: » C’est le parti qui sait! », a t – il lâché.
Les réactions quant à elles, fusent de partout. L’opposition, les citoyens et la société civile ont réagi. L’opposition a, à travers une publication du chef de file de l’opposition, signifié n’avoir entendu « rien de nouveau ». Mais que par contre elle reste aussi droit dans ses bottes et déterminée à barrer la route au changement constitutionnel: » Ce soir, Alpha Condé n’a fait que confirmer ce que les Guinéens savent et refusent : son référendum truqué qui doit lui permettre de changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Rien de nouveau ! Mais nous empêcherons cette prise d’otage illégale du pays ! #Amoulanfé »
À 72 heures des deux journées de résistance active appelées par le front national pour la défense de la constitution, cette sortie du président était vraisemblablement une posture pour confirmer qu’il ira jusqu’au bout.
Aliou BAH pour JMI
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