Dans cette même déclaration, le président de la PJDD, Ibrahima Aminata Diallo, a rappelé que les deux structures dans leur lutte pour l’instauration d’un état de droit en Guinée constatent avec regret des violations graves et inacceptables de la liberté de presse dans notre pays.
Le conférencier souligne que « face à toutes ces violations flagrantes de la loi sur liberté de la presse, la PJDD et la CNPG s’indignent et condamnent avec dernière énergie ces pratiques tendant de plus en plus à museler la presse dans notre pays ». Car selon, lui notamment, ‘’des agressions verbales et physiques contre une quinzaine de journalistes le 31 octobre 2017 suivies de la destruction de leurs matériels de travail (dictaphones, téléphones, et caméras..) à l’Escadron Mobile N03 de Matam’’.
Précisant aussi que la suspension de la Radio Espace Fm pour sept jours, suivie de la mise en examen de Moussa Moïse Sylla, directeur d’Espace TV, pour dit-on, avoir diffusé des informations considérées comme secret défense, sont faits dans la même logique.
« L’avertissement du groupe Evasion par la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour manque de professionnalisme dans le traitement de l’information », a-t-il ajouté.
Poursuivant, Ibrahima Aminata Diallo a également signalé que la PJDD et la CNPG s’insurgent contre la violation de la loi L002 pendant les poursuites judiciaires contre les deux journalistes du groupe de presse, ‘’ Lynx-Lance et Lynx FM’’ du 30 juillet 2019 par les autorités du pays pour diffamation à l’encontre de deux ministres de la République lors de leur émission ‘’l’œil de Lynx’’
A noter que la liberté de la presse constitue l’une des caractéristiques d’un Etat qui se veut démocratique.
Léon KOLIE et Oumar KEITA pour JMI
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