L’objectif dudit arrêté, est de règlementer les contrôles des activités des entreprises industrielles en vue de la coordination, de la rationalisation et de l’harmonisation des interventions des structures habilités à cet effet. Les entreprises soumises au respect des dispositions du présent arrêté, toutes personnes physiques ou morales ayant légalement vocation à exercer en République de Guinée des activités industrielles, à l’exclusion des activités soumises aux dispositions de Code Minier.
Dans son discours de circonstance, le ministre Tibou Kamara a souligné que le chef de l’Etat leur a demandé de communiquer sur les actions qu’ils mènent au sein des différents départements ministériels de manière à susciter un plus grand éclairage sur cette action et par la même occasion, faciliter l’adhésion de l’opinion à ce qui est fait.
« Je pense qu’au ministère de l’industrie, nous avons choisi de prendre le temps de réfléchir, de travailler et également de nous donner les moyens d’agir ce qui n’est pas toujours compatible avec l’impatience de l’opinion et la curiosité que je connais des journalistes. Mais vaut mieux une action discrète et efficace au vacarme et l’exhibition médiatique et traditionnelle à laquelle nous assistons souvent lorsqu’il s’agit des domaines publics ».
Poursuivant, il a mentionné que cette directive n’est pas une inspiration personnelle : « Ce n’est pas non plus une initiative spontanée, elle procède de la volonté politique du chef de l’Etat et de l’orientation du premier ministre chef du gouvernement Dr. Ibrahima Kassory Fofana. C’est le lieu et l’occasion d’ailleurs de dire à chacun d’entre vous que les ministres ont vocation à promouvoir les politiques, à défendre la vision du chef de l’Etat, qu’il décline à la nation mais surtout, notre principale vocation j’insiste, c’est de faire en sorte que tous les engagements du chef de l’Etat se traduisent par des actes, des résultats parce que, notre mission individuelle et collective est de faire en sorte que ce qui est annoncé soit en phase avec ce qui est fait », précise-t-il
« Et c’est le lieu et l’occasion nous avons l’intention de continuer cet exercice de partage et de communication tout en restant bien-sûr dans la discrétion de la réflexion et l’efficacité de notre action », conclu-t-il.
Oumar KEITA pour JMI