Au Ghana, le parlement vient de voter la loi sur le droit de l’information. Rédigée depuis 1999, la loi censée améliorer la transparence de l’action gouvernementale a été réclamée pendant les deux décennies par les journalistes et la société civile.
La presse a particulièrement milité pour l’adoption de cette loi qui lui donne accès à des informations et des statistiques officielles. Ces dernières sont indispensables pour couvrir efficacement l’action du gouvernement.
L’une des raisons avancées, pendant les 19 dernières années, par les différents parlements censés adopter cette loi, était le coût de sa mise en application. D’après un rapport publié en 2017 par le Département de la recherche de l’assemblée nationale, la mise en application de la loi devrait coûter environ 141 millions de dollars à l’État.
En attendant, son adoption suscite beaucoup de réactions positives de la part de la presse locale. A priori, elle pourra enfin fournir des informations de meilleure qualité sur la gestion publique.
Servan Ahougnon
(Agence Ecofin)