Tout serait partie de ses récentes sorties sur les réseaux sociaux, où l’actuelle fondatrice de CER’Afrique tirait à boulets rouges sur des acteurs politiques, artistiques et médiatiques de la Côte d’Ivoire, son pays d’origine.
Un événement culturel qu’elle organisait a été annulé sans aucune explication. La défiance de Corine Hazoumé conduira à une descente musclée de la gendarmerie, le jeudi 17 janvier 2019, à son domicile du quartier Riviera d’Abidjan, où elle a été arrêtée.
Ecrouée manu-militari, un procès aura lieu et elle sera acquittée, mais récupérée par les forces de l’ordre ivoiriennes pour une destination inconnue. Séquestrée plus d’un mois, c’est au soir vendredi du 22 Février, que la nouvelle tombe : Corine Hazoumé est désormais libre. Un non-lieu des tribunaux d’Abidjan et de Paris, la permet de recouvrer la liberté ainsi que sa dignité.
Finalement les procès se sont soldés par cette bonne nouvelle, où elle sort blanchie. Corine Hazoumé n’aura donc pas été jugée et est libre de ses mouvements. Celle qui parcourt le monde depuis plus de 20 ans, afin de promouvoir l’artisanat et la culture africaine, reprend donc du service.
Ce n’est pas le staff du centre culturel SEVEN SEASON au quartier Lekki, du côté de Lagos qui dira le contraire. Celle qui siégeait au complexe scolaire de feu Ghandi Tounkara, a l’occasion de rattraper son élan, après un début d’année 2019 âprement mouvementé.
Idrissa KEITA pour JMI
Correspondant particulier de JMI