Les négociations entamées la semaine dernière entre le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement n’ont toujours pas abouti. D’espoirs déçus en rendez-vous manqués, le flou se poursuit comme la grève.
Selon le premier vice-secrétaire général du SLECG Oumar Tounkara, les différentes personnalités dudit syndicat, ont fait le déplacement au siège de la structure syndicale à Donka, pour tenter de trouver des voies et moyens de sortir de la crise dans le système éducatif.
«La philosophie du SLECG, c’est la justice, le travail, le respect et la solidarité. Le SLECG n’est pas un syndicat belliqueux et rebelle. C’est un syndicat qui privilégie le dialogue et la négociation. Des entités et des personnalités viennent pour s’impliquer afin que nous sortions de cette crise. Nous leur avons dit qu’elles peuvent agir », a-t-il dit en s’adressant à des enseignants réunis en assemblée générale.
Pour Oumar Tounkara, « mais comme on dit, à beau être malin, on rentre toujours par la porte ou la fenêtre. Le SLECG est infatigable. Le SLECG ne recule pas et n’a pas peur. Il est constant, serein, déterminé et intimidable », a ajouté le syndicaliste qui accuse les autorités de faire la sourde oreille.
« Les gens ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes. Il y a eu des arrestations arbitraires. Mais au lieu que cela ne décourage les enseignants, cela n’a fait que les ragaillardir. Ils sont plus sereins à défendre leur destin » ; a dit Tounkara.
Karifa KEITA pour JMI
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