Après la reprise des négociations avec le SLECG le mercredi 29 août dernier, et les conditions posées par ce dernier pour passer aux discussions de fond, les négociations sont à nouveau arrêtées, à cause de l’arrestation du syndicaliste Amara Mansa Doumbouya. Prévus pour se poursuivre ce mardi 4 septembre 2018, syndicat et gouvernement qui ont répondu présents n’ont pas pu entamer les négociations.
« Il n’y a pas eu de négociations aujourd’hui ! Un d’entre nous est mis aux arrêts, en la personne d’Amara Mansa Doumbouya. Il a été arrêté hier soir. Et, on ne sait pas pour quelles raisons. Donc, on a demandé à ce que notre collègue soit remis en liberté avant de poursuivre les discussions », a justifié le secrétaire général du SLECG.
Aboubacar Soumah et ses collègues posent donc une nouvelle condition à la reprise des discussions sur les questions de fond : la libération du syndicaliste arrêté. À seulement quelques jours de la rentrée scolaire, cette situation de stagnation des pourparlers fait craindre une prolongation à la reprise des cours dans l’enseignement secondaire.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI
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