Après l’étape des menaces de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG de fermer l’aéroport de Conakry, place aux choses sérieuses. Les organisations syndicales des différents services de l’aéroport international de Conakry affiliées à la CNTG et l’USTG, menacent d’aller en grève générale illimitée à partir du 2 août 2018 et de paralyser le trafic aérien, si le gouvernement n’accède pas à la revendication des syndicats sur la baisse du prix du carburant.
Cette menace a été matérialisée la semaine dernière à travers un avis de grève déposée et signé des structures syndicales de l’aéroport de Conakry Gbessia qui sont : la SICASS, SOGEAC (la société qui gère et exploite l’aéroport de Conakry) ; ANA (agence nationale de la navigation aérienne) ; NEWREST ; SAT.
Si cette menace venait à être mise en exécution, on aura franchi une nouvelle étape dans la confrontation entre d’un côté, syndicats et Forces sociales qui ne veulent rien lâcher et qui entendent poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction de leur revendication, et de l’autre, le gouvernement qui ne veut pas entendre parler de baisse du prix du carburant.
Au finish, on est parti pour plusieurs semaines encore de paralysie et de soubresauts.
Momo SOUMAH pour JMI