Kindia, une préfecture située à 135 km de la capitale Conakry, connait un élan grandissant et inquiétant de la prostitution. Elle sévit actuellement dans certains maquis, bars, motels et boites de nuit. Constat de notre reporter.
Lors d’une mission effectuée le week-end dernier dans la région des agrumes de la Basse-Guinée, j’ai constaté avec regret que les maquis, bars et boites de nuit sont bondés de toutes catégories de filles notamment, élèves, lycéennes, étudiantes et mariées, toutes habillées dans des tenues sexy ou de jeunes garçons, pantalons presque sous les fesses… Un cocktail fait, parait-il pour séduire !
Ils esquissent des danses voluptueuses, ricanent à haute voix comme sous l’empire de l’alcool dans une ambiance de vacarme avec des haut-parleurs qui diffusent des sons agressifs.
L’un des gérants de l’une des meilleures boites de nuit du centre-ville de Kindia, boîte très fréquentée nous confie : «Il y a même des femmes mariées qui quittent certaines sous-préfectures pour venir se prostituer ici, et retourner chez elles avec un certain montant pour compenser certaines dépenses de leurs foyers parce que leurs maris ne travaillent pas souvent ».
« C’est vraiment terrible ; mais que faire… ?» s’est-il exclamé !
Reportage de Léon KOLIE pour JMI
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