Réunis dans la commune, les responsables de la Fédération syndicale des retraités civils, militaires et veufs de Guinée ont exprimé leur colère face une lenteur du ministère de la fonction publique dans le cadre de leur recensement biométrique.
Au cours de cette rencontre,, le secrétaire général de la Fédération syndicale des retraités civils, militaires et veufs de Guinée, Elhadj Ousmane Sylla a déclaré qu’ils envisagent de rencontrer dans les prochains jours les autorités guinéennes pour attirer leur attention sur le processus de biométrisation des retraités qui, selon lui, enregistre une lenteur qui n’est pas sans conséquence sur le paiement de leur pension.
«Nous ne sommes même pas à 80 % du recensement. Ce retard cause beaucoup de difficultés aux retraités. Lorsqu’ils commencent le paiement le 18 du mois, ils arrêtent le 25 du même mois. Il faut au moins 20 jours pour payer tous les retraités », a dit Elhadj Ousmane Sylla.
Poursuivant, le secrétaire général de la Fédération syndicale des retraités civils, militaires et veufs de Guinée a également accusé les ministères du Budget et de l’Economie et des finances d’être à la base de ce retard. «Ces ministères doivent responsabiliser la caisse de prévoyance sociale pour que celle-ci se charge désormais de nous payer dans les différentes communes », a-t-il noté.
«Imaginez quelqu’un qui loge par exemple à Coyah et qui n’a que le SMIG. Si on soustrait dans sa pension une somme de dix mille francs guinéens, sans oublier le transport qu’il paie pour venir à la paierie centrale, il va lui rester combien ? », s’interroge Elhadj Ousmane Sylla.
Malgré tout, le retraité reconnait qu’à la suite de négociations conduites par l’inter-centrale CNTG-USTG, 74 mille retraités ont bénéficié d’une augmentation de leur pension.
Léon KOLIE pour JMI
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