Les banques multilatérales renforcent leur collaboration avec le secteur privé en faveur d’infrastructures durables et inclusives
Washington DC – Les dirigeants des plus grandes banques multilatérales de développement (BMD) ont convenu d’intensifier leur coopération et d’encourager les investissements du secteur privé dans les infrastructures vitales pour soutenir une croissance économique durable et inclusive partout dans le monde.
Consacré au thème des infrastructures durables et inclusives, le Forum mondial sur les infrastructures 2017 a permis d’explorer les voies à suivre pour que les BMD collaborent au mieux avec les États et le secteur privé afin de créer des marchés propices aux projets d’infrastructures. Le Forum a réuni des investisseurs potentiels, des représentants des Nations unies et du G20, ainsi que les dirigeants de différentes BMD – Banque africaine de développement, Banque asiatique de développement, Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, Banque européenne d’investissement, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Banque interaméricaine de développement, Banque islamique de développement, Banque mondiale, New Development Bank, Société financière internationale et Société interaméricaine d’investissement.
Les services liés aux infrastructures de base comme les routes, les systèmes d’adduction d’eau et d’assainissement ou les réseaux d’électricité font défaut dans de nombreux pays en développement. Plus d’un milliard de personnes vivent sans électricité, plus de 660 millions n’ont pas accès à une eau salubre potable, et une personne sur trois ne dispose pas de toilettes avec chasse d’eau ni d’installations d’évacuation des eaux usées. En outre, les pays doivent faire face à l’urgente nécessité d’investir dans des infrastructures résistantes aux effets des changements climatiques ainsi que dans des énergies renouvelables et efficientes.
Alors que des milliers de milliards de dollars de capitaux restent sur la touche et génèrent des rendements faibles voire négatifs, une collaboration plus intense avec le secteur privé peut engendrer des scénarios bénéfiques pour tous grâce auxquels les investisseurs perçoivent de meilleurs rendements sur les investissements à long terme et les pays en développement obtiennent les financements et les compétences dont ils ont grand besoin.
Afin que les pays du monde entier puissent tenir les engagements qu’ils ont pris pour atteindre les ambitieux objectifs de développement durable, les BMD se sont engagées non seulement à mobiliser leurs ressources en unissant leurs forces pour le cofinancement de projets, mais aussi à contribuer à susciter l’intérêt des investisseurs privés dans les partenariats public-privé et à appuyer l’essor des infrastructures comme catégorie d’actifs pour les investisseurs institutionnels.
Ces engagements sont repris dans la déclaration finale des BMD, publiée ce jour lors du Forum et accessible à la page https://pppknowledgelab.org/2017giforum.
Organisé sur une journée, le Forum a compté parmi ses intervenants Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies, et Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances, qui préside actuellement le G20.
Huit sessions parallèles ont permis de traiter un éventail de sujets :
• les moyens à mettre en œuvre pour faire en sorte que les infrastructures respectent les normes relatives à l’environnement et aux changements climatiques ;
Huit sessions parallèles ont permis de traiter un éventail de sujets :
• les moyens à mettre en œuvre pour faire en sorte que les infrastructures respectent les normes relatives à l’environnement et aux changements climatiques ;
• les solutions pour aider les villes à répondre à leurs besoins en matière d’infrastructures et à atteindre leurs objectifs climatiques ;
• le rôle des banques nationales de développement dans la mise en œuvre de programmes liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique ;
• la mobilisation de ressources privées et concessionnelles ;
• les défis particuliers auxquels sont confrontés les pays les moins avancés, les petits États insulaires en développement et les pays en développement sans littoral ;
• l’atténuation des risques pour les infrastructures sur les marchés émergents ;
• les infrastructures comme catégorie d’actifs pour les investisseurs institutionnels ;
• la préparation des projets en gardant un œil sur les coûts et sur le contrôle de la qualité ; et les difficultés et les perspectives concernant le développement énergétique et économique en Afrique.
• le rôle des banques nationales de développement dans la mise en œuvre de programmes liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique ;
• la mobilisation de ressources privées et concessionnelles ;
• les défis particuliers auxquels sont confrontés les pays les moins avancés, les petits États insulaires en développement et les pays en développement sans littoral ;
• l’atténuation des risques pour les infrastructures sur les marchés émergents ;
• les infrastructures comme catégorie d’actifs pour les investisseurs institutionnels ;
• la préparation des projets en gardant un œil sur les coûts et sur le contrôle de la qualité ; et les difficultés et les perspectives concernant le développement énergétique et économique en Afrique.
Le programme complet du Forum mondial sur les infrastructures 2017 est disponible sur le site web du Forum. Ce site comprend également un guide de référence sur les partenariats public-privé (PPP), des données par pays, des informations sur des secteurs d’infrastructures spécifiques, des bases de données clés et d’autres outils.