Dans la perspective de réussir ce rendez-vous continental, il serait judicieux d’adopter une démarche stratégique bien à propos. Pour mettre de notre côté tous les atouts, en relation avec la fédération et le ministère en charge des sports, le COCAN inscrira dans son agenda la problématique d’une compétition intermédiaire avant l’échéance de 2023.
A l’instar de bien des pays, qui ont abrité cette compétition continentale, il serait difficile pour nous d’organiser d’un trait la CAN 2023 sans au préalable une compétition intermédiaire. Hormis la CAN des cadets que nous avons abritée au mois de mai 1999, depuis cette date, la Guinée n’a pas organisé de compétition continentale. Ce qui veut dire, que dans le domaine des infrastructures et du management des manifestations sportives, il y a un vide à combler. D’ici donc l’échéance de 2023, nous devons absolument postuler à une compétition, qui va nous permettre de tester nos capacités managériales, et au plan des infrastructures réduire les investissements à faire. Pour se faire donc, nous avons le choix entre les compétitions suivantes :
- La CAN junior de 2019 ou 2021.
- Nous ne pouvons plus postuler au CHAN avant 2023, puisque les éditions de 2018 et 2020 ont été attribuées successivement au Kenya et à l’Ethiopie.
Dans l’optique de véritablement réussir la CAN 2023, cette approche d’une compétition intermédiaire est impérative. Si le choix de la CAN des juniors n’est pas retenu, l’on pourrait à défaut organiser une édition de la Coupe Amilcar Cabral programmée en 2020, trois ans avant la CAN. Une épreuve, qui nous permettra de tester toutes les infrastructures avec des rencontres programmées à Conakry, Boké, Kankan, Kindia, Labé et N’Zérékoré. Nous procéderons ainsi aux ultimes réglages avant la CAN proprement dite.
Avec un chronogramme bien suivi, sur une séquence de trois ans, il est bien possible à mi-parcours de recevoir une compétition intermédiaire. A mon humble avis, cette compétition est un passage obligé devant nous conduire avec assurance à l’organisation de la CAN 2023. Ce n’est nullement une simple vue de l’esprit ou une vaine spéculation. Au regard de l’expérience des pays qui nous ont précédé dans ce format d’épreuve, ce schéma proposé est la voie toute tracée pour nous.
Thierno Saïdou DIAKITE pour JMI
JMI Copyright © JustinMorel.Info