Des améliorations s’observent mais il faut aller vers la stabilisation du réseau et des services, c’est l’engagement des opérateurs de téléphonie mobile évoluant en République du Congo, pris ce jeudi 12 octobre 2017, au terme d’une séance d’évaluation avec le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste IBOMBO, sur la décision du gouvernement, sommant les opérateurs de téléphonie mobile d’améliorer la qualité de leurs services proposés aux aux clients.
Suite aux incessantes plaintes reçues sur la mauvaise qualité des réseaux et des services des opérateurs de téléphonie mobile, en date du 11 septembre 2017, le gouvernement de la République du Congo donnait un délai de deux (2) aux opérateurs de téléphonie mobile de pallier ces insuffisances tant décriées aussi bien par la clameur publique que par les parlementaires.
Au cours de cette séance de travail d’évaluation de la mesure gouvernementale, un mois après sa mise en exécution, le ministre en charge de ce secteur a, d’emblée, rappelé la loi n°9-2009 du 29 novembre 2009 portant réglementation du secteur des communications électroniques soumet les exploitants de réseaux ou fournisseurs de services de communications électroniques au respect d’un certain nombre d’obligations, telles : « les conditions de permanence, de qualité et de disponibilité du réseau et du service », article 27-a. Il en est de même pour les licences d’exploitation.
Léon Juste IBOMBO, par la suite, a accordé la parole aux directeurs généraux des trois opérateurs privés et l’opérateur public du téléphone mobile pour faire une présentation des actions entreprises et le respect des engagements dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services. Il ressort de leur intervention que tout se met en œuvre pour déboucher sur une meilleure qualité du réseau et des services. Des améliorations considérables pouvaient s’observer au niveau de la voix et de la Data, pouvaient-ils soutenir.
Le délai étant de deux mois, il leur reste 30 jours pour offrir aux clients un réseau de téléphonie mobile et des services excellents et stabiliser leur qualité, tel est l’engagement qu’ils ont pris devant le ministre, chef de ce département.
Prenant acte de leur engagement, Léon Juste IBOMBO a précisé que, « l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques, organe sous tutelle du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, est chargée de contrôler et d’inspecter les réseaux et services des communications électroniques, mais également d’infliger des sanctions à tout opérateur des communications électroniques qui se rend coupable des violations manifestes des lois et règlements en vigueur ; ceci dans le respect des prérogatives du ministre de tutelle telles que reconnues par le décret n° 2016-371 du 27 décembre 2016 qui lui reconnaît notamment le droit de : « délivrer, transférer, modifier, renouveler, réduire la durée, suspendre ou retirer les licences et de veiller à la régulation de l’activité des sociétés privées et des organismes œuvrant dans les domaines des postes et télécommunications .
A ce titre, a-t-il poursuivi, « le Gouvernement de la République dans sa mission régalienne demeure le garant des intérêts des populations, mais aussi des investisseurs que vous êtes.
Ces plaintes incessantes portent entre autres sur la tarification élevée des appels téléphoniques, la mauvaise qualité du réseau internet et des appels téléphoniques, le non remboursement des crédits en cas de panne technique prolongée, l’augmentation des prix forfaitaires des appels, SMS et Internet ainsi que l’inaccessibilité au service client…
Léon Juste IBOMBO qui tient à la performance de son département ministériel a martelé que la qualité de service n’est pas une option, mais plutôt une obligation. Il n’a pas manqué de signifier à ses interlocuteurs que le Gouvernement est à leurs côtés, pour les accompagner, afin que le secteur des télécommunications et de l’économie numérique joue pleinement sa partition dans cette prescription du Chef de l’Etat congolais, Denis SASSOU NGUESSO de diversifier l’économie. Puisque les télécommunications, pense-t-il, constituent le pétrole du 21ème siècle.
Au demeurant, Léon Juste IBOMBO a déduit que le gouvernement ne saurait transiger sur la satisfaction finale de l’abonné, qui est d’ailleurs, l’une de ses préoccupations principales, ce, au-delà de l’amélioration des indicateurs de performances techniques contenus dans les cahiers des charges des opérateurs de téléphonie mobile.