Le procès dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Mohamed koula Diallo au siège de l’UFDG, lors d’affrontements entre factions rivales pro-Bah Oury et Pro-Cellou, s’est rouvert ce lundi 25 septembre 2017 au TPI de Dixinn.
Parmi les personnes inculpées par la justice, deux gardes du corps du chef de file de l’opposition en l’occurrence Amadou Sow et Algassimou Keita qui ont tous plaidé non-coupable.
Les accusés ont à l’unanimité réfuté les allégations de détention d’arme à feu. C’est le cas d’Algassimou Keita qui a comparu ce lundi. Il a avoué à la barre que son audition au PM3 de Matam a été effectuée sous la torture, sans la présence de ses avocats. Ce qui, selon lui, l’a obligé à avouer sous la pression, la détention d’une arme à feu lors de la réunion des cadres de l’UFDG, qui a conduit à la mort du journaliste Koula Diallo.
Maitre Salifou Beavogui, avocat des deux accusés a, à son tour mis en doute la régularité du procès-verbal d’audition qui comporterait, selon lui, des incohérences.
La partie civile quant à elle croit fermement que les accusés sont capables du meurtre du journaliste. La prochaine audience est renvoyée au lundi 9 octobre 2017.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI