A peine connecté, je tombe sur le commentaire de ma cousine Manian Sacko, qui évoque le souvenir du Professeur Lancinet Kaba. Je n’en reviens pas du tout, surtout qu’il y a un bon moment, on le sait installé du côté des pays arabes, où il dispensait des cours.
Cette subite disparition est une immense perte pour notre pays et le monde intellectuel universel. Le défunt a contribué de façon inestimable à la mémoire collective du continent, et surtout à la culture islamique mondiale.
Pour les besoins de mon film documentaire sur la Mamaya, j’ai eu l’opportunité de le rencontrer à Conakry lors d’un de ses séjours chez Tonton N’Faly Sangaré. Je lui avais dit que j’avais commandé son livre sur Cheick Mohammad Chérif, dans lequel un chapitre est consacré à cette danse.
A la faveur de ce décès, le monde littéraire et culturel est en deuil. Puisse nos autorités lui rendre l’hommage qu’il mérite.
Paix à son âme!
Thierno Saidou DIAKITE pour JMI
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