Le financement de la Banque aidera les petites et moyennes entreprises nigérianes éligibles à tirer parti des opportunités existantes et émergentes sur les marchés nationaux et régionaux |
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé une ligne de crédit de financement du commerce de 15 millions de dollars et une garantie de transactions de 10 millions de dollars au profit de la FSDH Merchant Bank (https://FSDHMerchantBank.com) au Nigéria. La ligne de crédit sera utilisée pour accorder des prêts à des entreprises locales.
L’enveloppe de 25 millions de dollars va contribuer à réduire le déficit de financement du commerce au Nigéria grâce à la mise à disposition de ressources financières pour les petites et moyennes entreprises du secteur industriel. Le financement de la Banque servira à garantir également jusqu’à 100 % des risques de non-paiement liés aux lettres de crédit et autres instruments de financement du commerce similaires émis par FSDH Merchant Bank dans le cadre de la partie garantie. Cette garantie permettra de confirmer les transactions commerciales initiées par FSDH, ce qui profitera aux entreprises locales d’importation et d’exportation. Globalement, la facilité va permettre de mobiliser plus de 200 millions de dollars supplémentaires de transactions de financement du commerce dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie manufacturière et l’énergie, au cours des trois prochaines années. « On ne saurait trop insister sur la nécessité de disposer d’instruments de financement du commerce pour soutenir les efforts de relance économique post-pandémie, a déclaré le directeur général de la Banque africaine de développement pour le Nigéria, Lamin Barrow. Le financement de la Banque aidera les petites et moyennes entreprises nigérianes éligibles à tirer parti des opportunités existantes et émergentes sur les marchés nationaux et régionaux. » La Banque africaine de développement estime à 82 milliards de dollars le déficit de financement du commerce sur le continent. Les petites et moyennes entreprises et autres entreprises nationales ont plus de difficultés à accéder au financement du commerce que les multinationales et les grandes entreprises locales. M. Barrow a indiqué que la pandémie de Covid-19 et d’autres facteurs avaient amené les banques internationales à réduire leurs relations de correspondant bancaire en Afrique ou à se retirer complètement. La facilité s’inscrit dans le cadre de la politique et de la stratégie de développement du secteur financier de la Banque africaine de développement, qui visent à renforcer les systèmes financiers africains. Elle est également alignée sur deux des cinq priorités stratégiques de la Banque que sont « Nourrir l’Afrique » et « Industrialiser l’Afrique ». « Nous sommes ravis de finaliser cette facilité avec FSDH Merchant Bank, car le fait d’avoir la Banque comme partenaire aidera FSDH à développer ses offres de financement du commerce au Nigéria pour aider à combler le déficit toujours croissant de financement du commerce dans le pays, a déclaré le directeur du Développement du secteur financier de la Banque, Stefan Nalletamby. Ce partenariat devrait permettre de mobiliser plus de 200 millions de dollars de transactions de financement du commerce dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et l’énergie au cours des trois prochaines années et demie ». La stratégie actuelle de la Banque africaine de développement au Nigéria s’articule autour de deux piliers : le soutien au développement des infrastructures et la promotion de l’inclusion sociale par le biais de l’agro-industrie et du développement des compétences. La Banque estime que ses activités de financement et de non-prêt offrent de nombreuses opportunités aux jeunes et aux femmes. Le portefeuille actuel du Groupe de la Banque africaine de développement au Nigéria comprend 53 opérations pour des engagements de 4,5 milliards de dollars. Il se compose de 30 opérations souveraines, d’une valeur de 2,7 milliards de dollars, qui représentent 60 % du total des engagements. À cela s’ajoutent 23 opérations non souveraines d’une valeur de 1,8 milliard de dollars. APO Group pour JMI
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