Le 30 juin 2022, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Mali comptait 21 opérations.
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Une mission de dialogue multisectoriel de haut niveau du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) se rend à Bamako du 12 au 16 septembre 2022. Objectif : préparer un nouveau Plan d’amélioration de la performance du portefeuille de projets de la Banque au Mali pour l’année 2022. Conduite par le directeur général adjoint de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest, Joseph Martial Ribeiro, la délégation compte plusieurs hauts cadres de l’institution : Adalbert Nshimyumuremyi, responsable pays de la Banque pour le Mali ; Bruno Boedts, chef de la Division des opérations pour l’Afrique de l’ouest ; Adama Moussa, chef de la Division énergie ; Eklou Attiogbevi Somado, chef de Division (au Département de l’Agriculture ; Jean Noël Ilboudo, chef de Division au Département des Infrastructures ; et Sékou Kéïta, chef de Division au Département de la gestion financière. D’autres spécialistes en divers domaines les accompagnent également. Il s’agit d’identifier, avec les autorités maliennes, les principales entraves à la bonne exécution des projets que finance le Groupe de la Banque dans le pays, de sorte de proposer des mesures idoines pour améliorer le rythme d’exécution des projets, accroître les taux d’engagement et de décaissement et renforcer le dispositif de suivi desdits projets. Ensuite, la délégation de la Banque organise, le 16 septembre, de concert avec le gouvernement malien, un atelier de dialogue politique qui réunira toutes les parties prenantes (autorités, secteur privé, société civile…) pour une restitution des résultats de la mission et pour valider le nouveau Plan d’amélioration de la performance du portefeuille pays de la Banque au Mali. Le 30 juin 2022, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Mali comptait 21 opérations, pour un total de 560 millions d’euros. Les interventions de la Banque au Mali s’inscrivent dans le cadre du Document de stratégie pays (DSP 2021-2025), qui repose sur une priorité : « réduire la fragilité économique à travers des chaînes de valeur agricoles améliorées ». Un accent particulier est mis sur l’appui au secteur privé, surtout dans les zones de conflit, où la fragilité se révèle plus aiguë. APO Group pour JMI
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