Malgré la pandémie de COVID-19 le 26 septembre 2020 lors du Débat général de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Ralph Gonsalves a affirmé que […] la campagne internationale pour une justice réparatrice, largement promue par les gouvernements de notre CARICOM et par les activistes sociaux des métropoles industrialisées, doit faire partie de tous les efforts sérieux pour atteindre l’agenda du développement durable […].
Le 3 novembre 2020 lors du débat « Construction et maintien de la paix » organisé par le Conseil de sécurité des Nations unies le Président de la « Commission CARICOM pour les réparations » Hilary Beckles […] a invité le Conseil à reconnaître le mouvement mondial pour les réparations, ajoutant que si la plupart des crimes contre l’humanité ont été commis dans le passé, le siècle actuel sera un siècle de paix et de justice […].
Colonialism Reparation appuie la demande de réparations pour le génocide des natives et l’esclavage des membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et demande que les anciens colonisateurs (Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Norvège, Suède, Danemark, etc.) présentent des excuses et des dédommagements pour la période coloniale sans être ensuite obligés à le faire en justice.
Colonialism Reparation fait partie du mouvement pour la condamnation, la réconciliation, les excuses et le dédommagement du colonialisme.
Colonialism Reparation donne impulsion, soutient et diffuse des activités nonviolente directes à créer la conscience de la situation mondiale actuelle et favorise de cette manière la réalisation de l’objectif
que les nations colonisatrices condamnent son passé colonial en le reconnaissant comme crime contre l’humanité et que les nations colonisées fassent pression pour que cela arrive
que les nations colonisatrices se réconcilient avec leur passé en prenant définitivement distance en présentant officiellement leurs excuses aux nations colonisées
que les nations colonisatrices dédommagent pour les atrocités et les injustices commises les nations colonisées en permettant une amélioration des conditions économique et sociales.
Il est nécessaire et apprécié la contribution de tous ceux qui reconnaissent l’importance de cette activité pour la création d’un climat d’amitié et collaboration entre les peuples et comme précédent extrêmement positif au niveau de relations internationales, en favorisant la suprématie de la « force des droits » sur le « droit de la force ».