À l’instar des autres corporations, les journalistes n’arrivent également pas à accorder leurs violons dans le processus de désignation de leurs représentants au Conseil national de la transition (CNT). Le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a fait une sortie mardi, au lendemain de l’élection de Yamoussa Sidibé et Asmaou Barry, pour dénoncer une exclusion et un manque de transparence dans leur désignation.
Le SPPG juge que la démarche qui a conduit à l’élection de Yamoussa Sidibé et d’Asmaou Barry, à l’initiative des associations presse est une démarche patronale excluant les travailleurs organisés autour des syndicats :« Au niveau du syndicat, il y a des règles de jeu qu’on respecte. On ne va pas se permettre de s’immiscer dans les affaires intérieures du patronat, il est libre de choisir le mode de désignation de ses représentants. A notre niveau il y a eu un consensus. Donc, le représentant du SPPG a été désigné à l’unanimité, c’est ce qui nous préoccupe, les autres sont libres de passer par des procédures qui leur sont propres. Quand il y a deux places dans le monde du travail, l’une revient au syndicat et l’autre au patronat », estime Sékou Pendessa, secrétaire général du SPPG.
Ce mouvement syndical qui a donc décidé à son tour de déposer les dossiers de candidature de ses deux candidats choisis, selon lui, à l’unanimité, au ministère de l’administration du territoire est soutenu par plusieurs autres associations de journalistes.
Mamadou Aliou DIALLO pour JMI
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