Sur les raisons qui ont provoqué ce décalage, le département de l’éducation nationale a invoqué des contingences d’ordres organisationnelles dont le nombre élevé de centres d’examen du CEE, leur dispersion et l’obligation d’acheminer les sujets dans des endroits distants entre certaines Préfectures et Sous-Préfectures dont l’accessibilité pose quelques problèmes.
Attention à ne pas mettre la vie des enfants en danger
Il faut dire que l’inversion du calendrier des examens qui, habituellement commencent par le CEE, suivi de brevet et du baccalauréat, conjugués avec ce décalage, ne va de toutes les façons, pas faciliter les choses avec les fortes pluies, les inondations et les dégâts causés un peu partout à Conakry, avec notamment des victimes. Cinq (5) candidats du BEPC ont notamment fait les frais dont deux qui sont décédés dans un accident de la route, les trois autres invalidés pour l’examen.
Alors imaginez des jeunes garçons et filles de 12 à 14 ans obligés de sortir sous ces pluies diluviennes, avec tous les risques, certains parents d’élèves pauvres n’ayant pas de véhicules personnels pour deposer leurs enfants à leurs centres d’examens ? Le MENA doit prendre ses responsabilités pour assumer son choix, en protégeant les enfants, si le calendrier était maintenu, sinon il devra endosser la responsabilité de tout ce qui adviendra aux enfants, en rapport avec ces pluies diluviennes catastrophiques.
L’idéal serait grâce à la météo, d’identifier des jours où le climat est favorable pour prendre la décision de faire sortir des petits-enfants, où même des adultes ne s’y seraient pas risqués. À défaut, repousser carrément la date ultérieurement quitte à les tenir à la rentrée prochaine. Mais le drame est totalement évitable encore avec un peu de bon sens et de responsabilité.
En attendant, que le Ciel protege nos enfants.
Mohamed DIALLO pour JMI
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