Depuis 78 heures Conakry est complètement sous la pluie. Ses habitants qui se plaignaient du retard prolonge de l’hivernage, en sont aujourd’hui a regretter pour certains, leurs propos. Les chaussées sont inondées et les nids de poule ont gagné en largeur et en profondeur.
Pour les chauffeurs imprudents, la cata est du rendez-vous. Une situation qui révèle la précarité des routes de la capitale, alors que les autorités avaient dit que ces routes étaient faites pour durer longtemps, très longtemps… Mais, les ravages sur les différentes artères, les cratères cœur de la ville, montrent que malheureusement la dégradation de tous ces ouvrages, aggravée par les eaux de ruissellement, lance un défi aux constructeurs.
Il apparaît clairement que le Travaux publics et les utilisateurs sont interpellés devant tous ces dégâts causés sur la route, les immondices qui s’accumulent, les ordures qui envahissent les fossés et les bouchent. Les véhicules d’occasion et leurs propriétaires sont a la peine, les taximen font la loi, les élèves qui concourent pour le bac, sont en difficulté de transport…
Comme il peut beaucoup, chacun pour éviter d’être mouillé où trempé tout simplement, fait ce qu’il peut. Les parapluies et les »manteaux à jeter » à 5000 gnf la pièce, sont la pour aider les pauvres citoyens. l
Quand on sait que Conakry la capitale guinéenne produit quelques 1600 tonnes d’ordures par jour, l’on ne peut que constater que c’est une situation dommageable à la sécurité routière et à la santé des populations.
Karifa KEITA pour JMI