Jacob Zuma, President of the African National Congress, South Africa's pre-eminent political party attends on June 5, 2008 the "Food Insecurity, A Perfect Storm" session of the World Economic forum on Africa at the Cape Town International convention center in Cape Town. More than 800 decision-makers from 50 countries will participate in the 18th World Economic Forum on Africa. Under the theme "Capitalizing on Opportunity", the meeting will address the challenges that Africa must address if it is to be seen as a reliable and competitive partner in the global economy. AFP PHOTO / RODGER BOSCH (Photo credit should read RODGER BOSCH/AFP/Getty Images)

L’ancien président Sud-africain, Jacob Zuma a été condamné ce mardi 29 juin 2021, selon le verdict rendu par la cour constitutionnelle sud-africaine, à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

Une condamnation qui fait suite à son refus d’obtempérer à son assignation à comparaître devant une commission qu’il a lui-même mis sur pied et qui désormais supervisé par Cyril Ramaphosa, l’actuel président. Ladite commission enquêtait sur plusieurs soupçons de corruption à son encontre.

À la majorité de ses membres, la cour constitutionnelle sud-africaine a reconnu l’ancien président coupable d’entrave à la justice dans le cadre de l’enquête sur des accusations de détournement de fonds publics et de blanchiment d’argent couvrant la période de sa présidence.

Il s’agit principalement de la collision avec les frères Gupta qu’il aurait aidé, selon les enquêteurs de la commission d’enquête, à s’enrichir par des faits de corruption, de gré à gré, notamment sur la période 2009 et 2018.

Malgré le soutien dont il bénéficie du Parti historique, l’ANC, Jacob Zuma risque une arrestation dans sa résidence de Nkandla, dans le Kwazulu Natal où il réside, à la fin de la semaine au-delà des 5 jours d’ultimatum que lui accorde la justice pour se présenter à la police.

Mamadou Aliou Diallo pour JMI

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