Parti en exil à la faveur des soubresauts qui ont secoué l’UFDG entre 2015 et 2016, avec en toile une farouche guerre de leadership qui a opposé Cellou Dalein Diallo et Bah Oury, qui a finalement conduit à la mort d’un journaliste, à la suite d’affrontements aux abords du siège de l’UFDG.
Inculpé pour meurtre Thiâ’nguel Bah, responsable de la communication du parti d’alors n’avait trouvé d’autres alternatives que de fuir le pays et de se retrouver en exil en France. Avant finalement d’être disculpé parce que, selon la justice guinéenne » il ne s’agit pas du même Thiâ’nguel qui fait l’objet de condamnation « .
Cinq ans d’un exil pénible, c’est le grand retour au bled. Après avoir passé des années loin de ses proches, d’avoir pris ses distances avec l’UFDG et renoncer à ses prérogatives au sein de sa formation politique, Souleymane « Thiâ’nguel » Bah a profité de son exil pour se consacrer à la culture, au théâtre, surtout en écrivant plusieurs œuvres qui ont été lues ou représentées lors d’événements culturels majeurs en Europe. Il a même glané quelques prix.
Même s’il n’a pas fait de sortie médiatique pour raconter encore son expérience de l’exil, il a tout de même manifesté son intention de retirer sa plainte
contre la Guinée à la cour de justice de la CEDEAO.
Selon certaines sources, son retour aurait fait l’objet de négociations auprès du chef de l’État, ce dernier ayant accepté le principe de son retour.
Mamadou Aliou Diallo pour JMI
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