Cette stratégie aura pour but d’inculquer à la population des concepts de littératie financière de base. Surtout à encourager un comportement d’épargne active et à stimuler la participation des populations, tous segments confondus, aux marchés financiers. Pour ce faire, les institutions parties prenantes formuleront un contenu d’éducation financière facile à communiquer et assimiler , puis développeront les capacités et le code de conduite des prestataires. Bien sûr, ce sont ces institutions financières qui ont le plus à gagner d’une population à fort QI financier.
La nécessité de présenter un tel plan ainsi qu’établir un identifiant unique pour chaque citoyen reste d’ordre impératif pour les pays qui n’en ont pas ; un grand nombre de produits en dépendent encore. Aussi, des stratégies soutenues d’alphabétisation et de formation andragogue (littératie financière de base et alphabétisation) pourraient davantage freiner le taux de pauvreté qui reste débridé dans les pays sub-sahariens. Mieux, nous pourrons présenter dans quelques années des statistiques plus encourageantes de compétences financières. Il y a un besoin pressant d’éduquer les masses sur les finances et l’épargne.
Cependant, un grand nombre de structures financières comme les institutions de micro finance et initiatives paragouvernementales montre une certaine amélioration dans la compréhension des concepts financiers par la Guinée rurale malgré le faible taux de remboursement.
Cette stratégie nationale d’éducation financière aura une forte impulsion dans l’économie, et changera la donne en créant des compétences financières qui serviront en outre de composant clé dans la construction de l’économie d’une plus forte Guinée. Ces initiatives du gouvernement et des régulateurs du secteur financier qui vise à bâtir une nation financièrement éduquée et indépendante va certainement changer la donne. Les spécialistes de la finance joueront un rôle important dans la création d’une forte formation de capital intérieur brut, qui est un élément clé du développement économique d’un pays.
Evidemment, les bases du concept de la banque moderne continuent à évoluer dans le pays et une grande partie de l’épargne se trouve toujours dans le secteur non organisé ou informel. De surcroit, le faible revenu par habitant, les habitudes non bancaires, les inégalités en matière d’éducation, et les emprunts et prêts informels ont dirigés le pays pendant des années. Pour ce faire, il est impératif que la Guinée optimise désormais ses ressources et renforce son épine dorsale économique et financière.
Ceux-ci seraient davantage facilités par une littératie financière soutenue et un taux graduellement plus substantif d’adoption et d’utilisation des nouvelles méthodes de paiements électroniques (la monétique). Il est clair qu’un grand nombre d’initiatives gouvernementales et de quelques institutions financières comme la banque mondiale, donneront dans sous peu de temps un nouveau paysage financier en Guinée, plus énergétique avec une grande propension à l’entrepreneuriat.