Aujourd’hui, 1 Dollar US coûte 10.500 GNF. Et 1 Euro coûte 12.500 GNF. Le franc CFA évolue dans la même proportion. En dehors des raisons traditionnelles, COVID-19 est-il la seule raison ?
Ouvrons nos frontières pour favoriser nos exportations agricoles et industrielles vers la Sierra Leone, la Guinée Bissau, la Gambie et le Sénégal.
Nous négligeons les flux transfrontaliers avec nos voisins. Pourtant, leur impact (même minime) est évident sur notre commerce extérieur et notre monnaie. Ouvrons nos frontières et restons vigilants dans le contrôle pour l’intégrité de notre territoire.
Notre industrie, notre agriculture et notre monnaie continueront de ressentir lentement mais sûrement l’immobilisme de ces échanges transfrontaliers séculaires.
En si peu de temps, le Franc guinéen a chuté dans une proportion préoccupante. En plus de coronavirus, il y a aussi l’impact de la fermeture de nos frontières.
La Sierra Leone, La Guinée Bissau, le Sénégal et la Gambie sont les principales destinations de nos produits agricoles et industriels par la voie routière. Nos producteurs agricoles et nos rares industries en souffrent.
Même si l’activité est dominée par le secteur informel, ça compte positivement sur la balance commerciale réelle et la monnaie locale.
Nous avons besoin de devises, pour arrêter ou réduire la chute vertigineuse d’une monnaie dont nous sommes légitimement fiers.
Je demande à tous les économistes proches du PRAC (président de la république Alpha Condé)de bien vouloir oser intervenir dans ce sens. N’ayez pas peur de perdre vos postes.Il faut conseiller le PRAC dans l’intérêt de nos paysans producteurs,  de nos industriels. et de notre économie.
Ça aussi, C’EST GOUVERNER AUTREMENT.
Ibrahima Jair KEITA pour JMI