C’est ce dimanche au terme  d’une conférence  d’urgence que l’ANSS a effectivement confirmé de la résurgence  de l’épidémie d’Ebola dans la région de N’zérékoré, au sud-est de la Guinée, près des frontières avec le Libéria et la Côte d’Ivoire.

Déjà sur le terrain, beaucoup d’équipes composées des institutions nationales  et étrangères se déploient, c’est le cas notamment de l’OMS et l’UNICEF. Une situation différente  par rapport à celle de l’année 2014. Cette fois-ci, certains de ces partenaires sont avertis à tous les niveaux et sont en contact avec le fabricant du vaccin depuis Genève.

L’épidémie d’Ebola a frappé l’Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016, causant officiellement plus de 11 300 décès dans trois pays (Guinée, Libéria et Sierra Leone), dont plus de 2 500 en Guinée.

Le professeur Alfred George Ki-Zerbo, Représentant de l’OMS en Guinée, son organisation est avertie  et dispose des moyens pour la riposte de l’épidémie d’Ebola : «L’OMS est alertée à tous les niveaux, au niveau du siège et en lien avec le fabricant [de vaccins], pour que les doses nécessaires soient mises à disposition le plus rapidement possible pour aider à cette riposte », a-t-il rassuré.

La situation par rapport à 2014 est vraiment très différente, puisqu’à l’époque, ils avaient mis plus de trois mois pour le diagnostic, alors que cette fois-ci, c’est moins deux semaines. Sans compter que le vaccin aussi existe et sera rapidement disponible.

Egalement, l’UNICEF  à travers son bureau de terrain situé dans la région touchée de N’zérékoré,  travaille en coordination avec la Direction régionale de la santé, l’OMS et d’autres partenaires pour élaborer et mettre en œuvre le plan d’intervention d’urgence contre Ebola, en particulier dans les domaines de la communication des risques et de l’engagement communautaire ; de la prévention et du contrôle des infections ; de l’eau, l’assainissement et l’hygiène ; des soins pédiatriques ; et des fournitures et de la logistique.

Il est à rappeler que la Guinée fait actuellement face à trois épidémies (fièvre jaune, rougeole et Ebola), en plus de la pandémie de COVID-19.

Aly Pires CAMARA pour JMI

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