Mardi 2 février 2021, les anciens députés ont tiré à bout portant sur la transition depuis la Maison de la Presse. S’ils dévoilent une médiation qui n’aura servi à rien, ils prévoient désormais d’adopter le système de la terre brûlée pour secouer le régime en place.

Plusieurs figures connues étaient présentes pour l’occasion, ainsi que les supporters du célèbre confrère RAS BATH, actuellement aux arrêts. On peut citer Mme Belko Samassékou de Mopti, unique femme de la délégation.

Les explications ont été faites par l’honorable Araba Doumbia, pressenti à l’ADP Maliba. Ce dernier qui fut réélu à Niono, n’a pas eu sa langue dans sa poche. Justifiant la fronde parlementaire pour une réhabilitation des députés, il n’a pas hésité à faire un déballage autour de la législature. Le département de la réconciliation nationale aurait pris langue avec le Collectif afin d’aplanir les divergences. Il était question d’une rencontre avec le ministre Ismael Wagué.

Sauf que la commission mise en place à cet effet, par les députés sortants, n’a pas eu gain de cause. Après plus d’un mois de démarches infructueuses. Ce qui est qualifié de « distraction » afin que la grogne s’estompe, selon le conférencier.

Par rapport au CNT qui est censé remplacer la législature, Araba Doumbia prévient : « Tout autre organe qui va légiférer en lieu et place du parlement n’est pas légal. La diplomatie parlementaire, les institutions comme la CEDEAO, l’UA ou le G5 admettront  »jamais » des députés nommés qui n’ont aucune représentativité. Ce qui ne peut que compliquer le plaidoyer autours de l’image fragilisée du Mali à travers le monde , car ces institutions ont besoin d’avoir des interlocuteurs crédibles »

Enfin, celui qui incarne le cercle de Niono à l’Assemblée du Mali, a confié que les électeurs des dernières législatives sont en alerte. Autrement dit , la base tient à ses votes et entend donner de la voix. La stratégie sera donc de réveiller cet électorat au même moment dans une dynamique de contestation. Il s’agit là de 49 circonscriptions électorales concernées.

Pour clore, l’Honorable Araba qualifiera le CNT « d’entité faisant de l’usurpation d’identité » ; Il avancera la non suspension de la Constitution de 1992, avant de réclamer la dissolution de l’organe législatif de la Transition.

Est-ce que cette énième sortie du Collectif de la 6ème  législature aura des échos ? On attend de voir !

Idrissa KEITA pour JMI

Correspondant particulier de JMI au Mali 

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