Mamadou Sylla dans un entretien qu’il a accordé récemment à nos confrères des GG d’EspaceTV/FM, a abordé le sujet de la rébellion dont la Guinée a été victime dans les années 2000.
Même s’il ne désigne pas un coupable direct, le président de l’UDG a tout de même laissé entendre, qu’il fallait écouter ceux qui se sont ouvertement reconnus acteurs de cette agression :《Aujourd’hui, il y a certains qui se bluffent un peu partout dans notre pays ; mais, il parait que ces hommes étaient dedans.》
Et poursuivre pour dénoncer le refus de l’État guinéen d’honorer la facture des dépenses qu’il avait effectuées à l’époque pour permettre à la Guinée de refouler les rebelles :《Toutefois, je me dis Dieu merci, parce que jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas de problème, bien que le pouvoir actuel refuse de payer mon dû. Sinon, j’ai aidé pour que cette guerre soit remportée par la Guinée. Mais, comme ce n’était pas dans leur intérêt d’hier, voilà, ils s’opposent à ce qu’on restitue mes biens. En Guinée, quand même, tout le monde sait qui est qui et qui a fait quoi! Comme les Guinéens sont disciplinés, ils ne disent jamais ce que l’intéressé a fait.》
Pour l’ex-boss du patronat guinéen, il est temps de dire la vérité aux Guinéens même s’il reconnaît que le Guinéen a une attitude contreproductive en matière de justice, par le fait qu’on attend toujours après la mort des coupables pour témoigner sur leurs forfaitures :《C’est quand on meurt que tu verras certains venir, à visage découvert, pour encenser le mort. Sinon, c’est le bon moment de dire qui a fait quoi dans cette histoire. Moi, j’ai dit ce que je sais. Mais, d’autres aussi doivent dire ce qu’ils savent. Il y a certains qui ont avoué ici qu’ils étaient derrière ces agressions》, a-t-il sèchement dit au micro de confrères de Guineematin, un confrère online de la place.
Bokhidi Kèndê pour JMI

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