La crise libyenne continue de susciter une multitude de réunions et de conférences, à travers le monde. En sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel a dépêché son conseiller spécial auprès du président du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, le congolais Denis Sassou-N’Guesso, pour un échange sur l’évolution de la situation en Libye. Il s’agit de continuer à rappeler la position de l’Union Africaine, qui soutient l’idée de l’organisation d’un dialogue et une réconciliation entre libyens comme préalable à la tenue de toute élection en Libye.
Il sied de noter que des rendez-vous internationaux ont eu lieu tout récemment et conformément aux accords de la Conférence de Berlin du 19 janvier 2020, organisée par l’ONU. A son tour, le Maroc a accueilli à Bouznika, en début octobre, une rencontre inter-libyenne entre des délégations de la Chambre des Représentants, organe législatif basé à l’Est, et du Haut Conseil d’État, équivalent à une chambre haute installée à l’Ouest. En parallèle, des responsables des forces armées de chaque camp discutaient en Égypte pour favoriser un cessez-le-feu durable.
Par ailleurs, la Suisse, enfin, sous la médiation du Centre pour le dialogue humanitaire – organisation diplomatique privée mandatée par l’ONU – a réuni des Libyens des 26 circonscriptions du pays, mais choisis par les Nations-Unies début septembre dernier, pour poursuivre le « Dialogue national libyen ».
Bejani Chauke Fredy a partagé au président Denis Sassou-N’Guesso le point de vue de Cyril Ramaphosa qui prend appui sur son engagement pris en février dernier au moment où il prenait la tête de l’Union Africaine, de travailler sur l’intégration économique et la sécurité