A quelques jours de l’élection présidentielle en Guinée, l’Organisation des Nations Unies s’est adressée aux candidats en lice pour le scrutin. L’ONU met en garde ces derniers contre les propos ethniques.
C’est à travers un communiqué commun, signé de la Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, et la Conseillère spéciale par intérim pour la prévention du génocide, Pramila Patten, que l’ONU dénonce les appels à la division sur une base ethnique.
Si Alpha Condé, président sortant et candidat pour une troisième mandature, a le soutien des Malinkés, son rival de la décennie, Cellou Dalein Diallo, de l’UFDG, peut, lui, compter sur les Peuls.
« Compte-tenu de l’histoire des violences intercommunautaires en Guinée, je suis profondément préoccupée par la rhétorique dangereuse employée par certains responsables, qui dans certains cas s’apparente à une incitation à la discrimination ou à la violence », a déclaré Mme Bachelet, la Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.
Pour sa part, la Conseillère spéciale par intérim pour la prévention du génocide, Pramila Patten, a par ailleurs prévenu que tout individu responsable d’avoir incité à la violence sera tôt ou tard jugé pour ses actes devant un tribunal national ou international. Les candidats ont donc de quoi s’affoler pour se ranger pour une élection présidentielle apaisée.
La Guinée sera aux urnes pour élire son nouveau président le 18 octobre 2020. Une élection à laquelle le président sortant, Alpha Condé est candidat.
Source : La vraie info